
KING CHILD



Au petit jeu toujours délicat des comparaisons, nous pourrions citer des tas de noms pour cerner l’univers de King Child. Mais plutôt que d'avancer des références souvent encombrantes, il suffit de tendre l’oreille pour se faire sa propre idée. Chez King Child, l’organique cohabite avec l’électronique La quête enthousiaste de la mélodie pop se marie avec l'envie d'envolées épiques.
Il y a du piano, des nappes de synthés, de la batterie, peu de guitare électrique, des ambiances cinématographiques, une esthétique raffinée, des sonorités témoignant d'une écoute attentive des grands classiques rock des années 70, d'autres qui soulignent l'envie d'explorer des territoires non cartographiés.
Muti-instrumentiste qui avance sans oeillères, Jean Prat créé la trame mélodique sur laquelle Quentin Hoogaert pose sa voix et ses textes générationnels. Le reste est une question d'alchimie et d'équilibre. Ajouter, enlever, avancer, revenir en arrière, rebondir...
Loin des formats, King Child voyage musicalement dans les époques tout en s’affirmant comme un groupe parfaitement en phase avec le présent